Règlements de compte en série à l’IUT d’Évry

Depuis le changement de direction à l’IUT d’Évry en septembre 2022 nous assistons à une série de règlements de compte politiques et à une grave attaque contre la démocratie interne de notre université.

Nous vous avions déjà alerté en Janvier 2023 sur le sort réservé à notre collègue Ouidad Abdelmohcine. Enseignante à l’UEVE depuis 15 ans, elle s’était vue promettre un CDI avant d’apprendre la veille des vacances de fin d’année que l’université se débarrassait simplement d’elle sans raison et sans aucune information officielle.

Aujourd’hui, c’est un autre collègue de l’IUT qui subit le même sort et les mêmes méthodes. Karim El Mali est lui aussi PAST à l’UEVE depuis 15 ans. Il enseigne à l’IUT dans le département de Management de la Logistique et des Transports (MLT) et est responsable de la Licence de Logistique et Pilotage des Flux (LPF) depuis 2010.

Dernièrement, il a été nommé PAST à temps plein pour une durée de trois ans renouvelables. Cette nomination se terminait en novembre. Alors que ni ses cours ni sa licence ne sont supprimés, alors qu’il est très apprécié de ses collègues et étudiants, il apprend de façon complètement officieuse qu’il n’est pas renouvelé. L’université ne daigne même pas le prévenir de cette décision par écrit ou par mail, dérogeant ainsi au délai légal de prévenance qui est de deux mois.

Ce que nous souhaitons dénoncer aujourd’hui, c’est aussi le fait que ces deux cas ne sont pas isolés.

Un enseignant élu démocratiquement par ses collègues à la tête du département MLT, apprend par un simple mail du directeur de l’IUT qu’il est démis de ses fonctions sans aucune motivation. Une décision d’une particulière gravité au regard des principes universitaires. Il conteste actuellement cette décision au tribunal administratif.

Plus récemment encore, l’IUT a tenté de se débarrasser d’un autre collègue présent à l’IUT depuis 14 ans, allant jusqu’à falsifier d’une part son service prévisionnel et d’autre part des déclarations à nos autorités de tutelles. Cette fois-ci, l’université finit par intervenir devant la gravité de l’affaire et le risque important de poursuites pénales pour faux en écritures publiques.

Devant une telle hécatombe, nos collègues sont en droit de se demander : et maintenant, à qui le tour ?

Tous ces collègues dont l’IUT s’est débarrassé, essaie ou a essayé de se débarrasser ont deux points communs.

Leur premier point commun est qu’ils ont soutenu ou sont parfois simplement présumés avoir soutenu la liste ayant perdu les dernières élections pour la direction de l’IUT. Il nous apparaît aujourd’hui évident que cet enchaînement aussi rapide s’apparente à un règlement de compte politique organisé, violent et contraire aux valeurs du service public et de l’enseignement supérieur.

Par principe notre syndicat ne présente pas de liste lors de ce type d’élection, mais il demeure que les règlements de compte politique au détriment des personnels sont inadmissibles dans un établissement dans lequel doit pouvoir vivre la démocratie et le respect des procédures.

Leur deuxième point commun est qu’ils sont tous d’origine marocaine. Il est difficile de croire qu’il s’agit-là d’une coïncidence, quand nous apprenons de plusieurs sources que certains collègues de l’IUT emploient dans ce contexte les expressions : « mafia marocaine », « IUT d’arabes » ou encore « Team couscous ».

Nous dénonçons fermement ces propos racistes et révoltants qui sont de plus accompagnés d’une série de mesures violentes et illégales dont le seul objectif est d’écarter une liste de personnes.

Il n’est pas acceptable que la direction de l’IUT procède ainsi à une purge de son ancienne opposition politique. Il n’est pas acceptable que des propos racistes soient tenus à l’égard de nos collègues.

Il n’est pas acceptable de se débarrasser sans raison et sans même un préavis, de collègues qui travaillent à l’UEVE depuis 15 ans.

Luttons ensemble contre la précarité, contre le racisme et pour que vive une véritable démocratie dans notre université !

Harcèlement moral, harcèlement sexuel…Quelles réponses collectives ?

Le harcèlement touche de nombreux secteurs de la société et en particulier le monde du travail et le
milieu étudiant. Dernièrement le milieu scolaire a fait la une des médias en raison du suicide d’un
collégien de 13 ans à Epinal. On se souvient aussi des nombreux suicides chez France Télécom entre
2000 et 2007.
Le harcèlement est une violence verbale, physique et psychologique. C’est aussi un délit qui peut

prendre différentes formes :


Le harcèlement moral englobe tous les agissements répétés et dégradants envers un·e
salarié·e sur son lieu de travail avec des dommages physiques et psychologiques,
Le harcèlement sexuel concerne des « propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste répétés qui portent atteinte à la dignité de la personne en raison de leur caractère dégradant ou humiliant…on y associe aussi toute forme de pression grave, même non répétée, visant à obtenir un acte de nature sexuelle », Le cyberharcèlement,
Les discriminations (sexistes, racistes, LGBTIphobes, validistes, classistes…).
Être harcelé·e provoque un sentiment de mal-être : perte d’estime de soi, stress, anxiété, burn-out, dépression… auxquelles s’ajoutent des effets sur l’organisation du travail : désengagement, absentéisme, démissions et jusqu’au suicide.
Le harcèlement moral et sexuel sont punis de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 à 45000 euros d’amende. Mais rares sont les victimes qui portent plainte.
En 2014, le Défenseur des droits écrivait : «20% des femmes actives disent avoir été confrontées à une situation de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle…dans ce contexte, seuls trois cas sur dix sont rapportés à la direction ou à l’employeur et près de 30% des victimes n’en parlent à personne. 5% seulement des cas ont été portés devant la justice».
À France Télécom, et pour la première fois en France, la justice a considéré qu’il y avait un
« harcèlement moral institutionnel » mis en place via des pratiques managériales, et les dirigeants de l’entreprise ont été condamnés.
Mais au-delà de la réponse pénale, quelles réponses collectives pouvons-nous apporter à ces problématiques ?

Lors de cette discussion publique, nous essaierons de mieux comprendre :

  • Les manifestations diverses du harcèlement moral ou sexuel dans notre environnement professionnel ou étudiant,
  • Ses déterminants sociaux, professionnels, etc.,
  • Les réponses collectives qui peuvent être mises en place pour y faire face,
  • Les types d’aides ou de soutiens qui doivent être apportés aux victimes.

23 mars 2023 : FAcE AU MÉPRIS ET AU DÉNI DE DÉMOCRATIE POUR NOS RETRAITES LE 23 MARS SOYONS DES MILLIONS

En minorité, Macron et le gouvernement ont fait leur choix : ne pas risquer un vote contre leur réforme à l’Assemblée Nationale. C’est la mobilisation sociale massive et unitaire, par la grève, les actions et les manifestations qui a permis de repousser ce gouvernement dans ses retranchements.

Ce 49-3, dans ce contexte de colère sociale et de mobilisations massives, ajoute de l’huile sur le feu. Le gouvernement, en passant la loi sur les retraites par la force, assume la responsabilité de la colère sociale. L’exécutif, par ce déni de démocratie, est affaibli et discrédité.


Nous appelons à renforcer les grèves, manifestations et actions de blocage qui s’organisent !

Toutes et tous ensemble, en agissant, nous pouvons obtenir rapidement le retrait de cette loi qui vise à nous voler des années de nos vies. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à cette régression sociale majeure.

Deux rendez-vous possibles jeudi 23 mars :

Pour se rendre à la manifestation parisienne, vous pouvez réserver une place dans le bus de Solidaires 91 en remplissant ce formulaire :

framaforms.org/bus-solidaires91-23-mars-1679310489

(Départ de la gare d’Évry-Courcouronnes à 12h15)

Pour rejoindre le cortège SUD-Solidaires qui sera en tête de manifestation, rdv à la station de métro Chemin Vert !

49.3 ou pas : pendant le bac, la mobilisation continue !

Depuis deux mois, ce sont des millions de salariés, de jeunes, de retraités qui ont
exprimé avec force leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un
allongement des trimestres de cotisation. Le président de la République et son
gouvernement décident de passer en force en ayant recours au 49-3, véritable
déni de démocratie.
Forts du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des
semaines, nous exigeons le retrait de cette réforme. Les organisations CGT
Éducation 91, FO FNEC-FP 91, FSU 91, SNALC, SUD Éducation 91 décident de
poursuivre la mobilisation et appellent à une grève massive le jeudi 23 mars.
Alors que les organisations syndicales demandent depuis des mois d’abandonner
le calendrier intenable, pour les élèves comme leurs enseignants, du
baccalauréat et le report des épreuves de spécialités en juin, le ministère ne
tient même pas compte de la situation sociale de ces dernières semaines et les
maintient les 20, 21 et 22 mars. Le gouvernement porte l’entière responsabilité
des grèves et de leurs conséquences sur le baccalauréat.
Nos organisations appellent à :
 se mettre en grève lundi 20 mars, premier jour des épreuves de
spécialités du Bac.
 se réunir en assemblées générales pour décider des suites.
 se rassembler devant le lycée Parc des Loges (Évry) Lundi 20
mars, à 14h30.
Dans l’Éducation, le Ministre ne répond pas à la question de perte de pouvoir
d’achat. Le projet « pacte » n’est qu’une dégradation des conditions de travail. Il
doit être retiré. Malgré les décisions de justices, les primes REP et REP+ ne sont
toujours pas versées aux AED et AESH. La direction académique refuse aux AESH
les 2 jours de fractionnement.

Le mépris doit s’arrêter !
Pour les 2 jours de fractionnement et le versement des primes REP REP+, et
contre la réforme des retraites :
Nos organisations appellent à se rassembler le jeudi 23 mars, à 10h
devant la direction académique de l’Essonne (boulevard de France à
Évry).
Elles appellent ensuite à rejoindre la manifestation régionale contre la
réforme des retraites à 14h place de la bastille (Paris)

Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet !

Depuis le 19 janvier, la population se mobilise massivement contre la réforme des
retraites. Les différentes journées à l’appel de toutes les organisations syndicales et
de jeunesse ont rassemblé des millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et
retraité.e.s.
Le 16 février, face à l’absence de réponse du gouvernement et du président de la
République, l’intersyndicale a appelé à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. Elle est
forte du soutien des 3/4 de la population et de 94% des actifs qui refusent le recul
de l’âge légal de départ à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations.
Le 7 mars, ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public
comme du privé, jeunes et retraité.e.s, qui se sont mobilisés, par la grève et/ou la
manifestation.
C’est une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations.
Des milliers d’écoles et de lieux d’études fermés, des entreprises privées, des
administrations, et des villes à l’arrêt. Plusieurs centaines de manifestations et
d’actions sur l’ensemble du territoire pour demander le retrait du projet de loi
retraites.
A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie n’ont
reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Cela ne peut plus durer. Le
silence du président de la République constitue un grave problème démocratique
qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive. En
responsabilité, l’intersyndicale adressera un courrier lui demandant à être reçue en
urgence pour qu’il retire sa réforme.
L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce samedi
11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et de
grève, le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire, moment
important du calendrier parlementaire.
Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore
plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale.

Afin de les aider à s’organiser pour gagner, nos organisations de
l’éducation appellent tous les collègues du département à se
réunir :
Le mercredi 15 mars à 9h30
à la Maison des syndicats
(Place des terrasses de l’Agora à EVRY)

27 janvier 2023 : En greve, en AG et dans la rue

Vendredi 21 janvier nous, enseignant·es, étudiant·es et personnels de l’université
d’Évry, nous sommes réuni·es en comité de mobilisation. Ensemble, nous avons parlé
des menaces que font peser les politiques actuelles sur notre santé et notre avenir, de
la précarité qu’on nous impose et des réponses que nous pouvons y apporter
collectivement.
Ce jeudi 27 janvier est prévue une grande journée nationale de grève et mobilisation
interprofessionnelle, notamment dans l’éducation nationale et l’enseignement
supérieur, pour la défense du service public, de l’enseignement supérieur et de la
recherche, pour l’amélioration de nos salaires, de nos conditions de travail et d’études,
pour en finir avec la précarité.


Nous appelons donc les enseignant·es, étudiant·es et personnels de l’université
d’Évry à :
Se mettre en greve jeudi 27 janvier
Venir en Assemblee Generale le meme jour a 10h en facteur cheval
Se rendre a la manifestation parisienne qui part a 14h de place de la Bastille

Nous proposons un départ collectif pour la manifestation (RDV à 12h15 entre
Maubertuis et IdF) ou un rendez vous directement à Paris (RDV à 13h30 au pied des
marches de l’Opéra Bastille).
Nous appelons aussi à une nouvelle réunion du comité de mobilisation vendredi
28 à 12h en facteur cheval pour discuter des suites de cette journée de grève.
Pour les deux rendez-vous (jeudi 10h et vendredi 12h) retrouvons nous dans le
couloir du RDC entre les amphis 1, 2 et 3.

Le comite de mobilisation de l ‘ universit e d’evry.

19 janvier 2023 – Grève, Manifestation et Assemblée Gérénale contre la réforme des retraites

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique pourtant clairement, ces mesures sont injustifiées : le système de retraites n’est pas en danger ! Il n’y a aucune urgence financière. Le prétendu déficit des retraites annoncé pour 2030 serait largement couvert par l’augmentation des salaires et les embauches nécessaires au fonctionnement des services publics, ce qui contribuerait, de plus, au recul de la précarité.

D’autres solutions sont possibles ! Le projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique ; il est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite, à l’inverse, des mesures de progrès et de partage des richesses.

Cette réforme frappera de plein fouet l’ensemble des personnels de l’ESR, et plus particulièrement les plus précaires déjà en grande difficulté (salaires faibles, carrières incomplètes, généralisation des vacations le plus souvent non mensualisées…). Elle aggravera encore les inégalités entre les femmes et les hommes.

Elle concerne également toute la jeunesse et intensifie encore son anxiété face à son avenir. Alors que les jeunes connaissent un taux de chômage supérieur au double de la moyenne nationale, la prolongation du temps de travail, par ailleurs injustifiée, n’est pas acceptable.

Avec l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation et le report de l’âge légal, c’est l’augmentation des départs en retraite avec une pension diminuée et/ou un vol atteignant à court terme deux années de retraites qui affecteront les personnels de l’ESR. Dans le contexte actuel de précarisation grandissante, d’inflation historique et de gel du point d’indice, la mise en œuvre de cette réforme serait encore plus catastrophique.

Nos organisations syndicales appellent les personnels de l’Université d’Évry Val d’Essonne à se mettre en grève le jeudi 19 janvier et appellent les personnels, étudiantes et étudiants à rejoindre la manifestation parisienne.

Manifestation jeudi 19 janvier à Paris Départ de place de la République à 14h

Nous vous invitons aussi à participer à une Assemblée Générales ouverte aux personnels et étudiant·es, afin d’informer sur le contenu de la réforme et d’échanger sur les possibilités de mobilisation.

Assemblée Générale mardi 24 janvier Entre 12h et 14h en Amphi-100 Maupertuis

Conférence-débat : Racismes de France aujourd’hui

« Séparatisme », « grand remplacement », « signes religieux ostentatoires »,
« communautarisme », autant d’éléments de langage forgés par les extrêmes droites et
désormais utilisés par nombre de partis de gouvernement pour stigmatiser certain-e-s
français-e-s et des étrangers, et susciter peurs et haine des autres, et toutes les formes de
discriminations.
Favorisée par la montée des extrêmes droites aux dernières élections, cette situation
menace déjà les libertés et l’égalité. Ouvrage collectif, « Racismes de France », nous aide à
déconstruire les processus de racialisation en France, à découvrir ses fondements
historiques et ses conséquences économiques, sociales, culturelles et identitaires,etc. Les
vingt-trois contributions d’universitaires, journalistes, personnalités engagées, etc permettent d’y voir plus claire et d’élaborer des arguments efficaces de luttes contre tous les racismes »

Jeudi 17 novembre 2022 à 13h
Petit amphi du bâtiment Ile de France
Université d’Evry Val d’Essonne
25 Boulevard François Mitterrand – Evry Courcouronnes
Entrée libre
Avec :

  • Olivier Le Cour Grandmaison, enseignant en sciences politiques à l’Université
    d’Evry Val d’Essonne, a co-dirigé avec Omar Slaouti, Racismes de France, paru à
    La Découverte en 2020
  • Verveine Angeli, autrice, militante associative et syndicale à Solidaires

Et la participation et les témoignages de :
– La Ligue des droits de l’Homme d’Evry
– L’association Evry Palestine
– Réseau Education Sans Frontières 91
– SUD Education 91
– Maison du Monde à Evry

Maltraitance des salarié·es et répression anti-syndicaleà l’université d’Évry

Depuis plusieurs années, la gouvernance de l’université d’Évry Val d’Essonne (UEVE) se déroule sous le signe de la maltraitance des salarié·es, et d’un mépris total de la démocratie interne et du droit syndical.

Mises au placard de salarié·es jugé·es trop peu obéissant·es, harcèlement, turnovers, démissions en cascade. Il ne fait pas bon travailler à l’UEVE.

Un cas récent d’acharnement contre un collègue nous pousse à communiquer publiquement sur ces pratiques scandaleuses.

Ce collègue travaille à l’UEVE depuis 15 ans comme ingénieur d’études. Il donne aussi régulièrement des cours en vacation sur son temps de congés.

En 2019, la direction de l’Université fait traîner la signature de sa demande de cumul, sans motif. Il donne toutes ses heures de cours, et on finit par lui refuser la demande de cumul. Ses heures ne lui sont donc pas payées. Se sentant démuni face à cet abus, il démarre une grève de la faim dans le hall de l’université. Le problème se règle alors comme par magie et ses heures de vacations sont finalement payées.

Depuis, il est dans le viseur de la présidence. Il est placardisé pendant deux ans et on lui refuse désormais toute possibilité de vacations. Enfin, il est le seul de son service à ne pas toucher de primes.

Fin 2021, le ton monte et il est suspendu 4 mois. Pourtant, lors de la consultation de son dossier, celui-ci est vide de tout reproche et le restera pendant toute la durée de sa suspension.

A la fin des 4 mois, ne sachant comment l’écarter au-delà de ce délai légal maximal, il reçoit un arrêté d’interdiction de se rendre dans les locaux pendant 30 jours pour « risque de trouble à l’ordre public ». Il y a de bonnes raisons de douter de la légalité d’un tel arrêté, aussi peu motivé.

La présidence convoque en juin 2022 une commission disciplinaire paritaire à son encontre. Ce faisant :

  • Elle refuse de le convoquer devant cette commission disciplinaire pour qu’il puisse se défendre. Première illégalité.
  • Elle demande 1 an ou 6 mois d’exclusion sans salaire, sans réelle motivation. La commission rejettera unanimement ces deux propositions, jugées excessives.
  • La commission disciplinaire propose alors une exclusion de deux mois sans salaire. Pour s’assurer de remporter le vote, la présidence fait voter les représentants titulaires de l’administration et leurs suppléants. Seconde illégalité.

Le collègue, avec le soutien de Sud Éducation 91, conteste l’arrêté d’exclusion au tribunal administratif et obtient gain de cause, l’arrêté est suspendu.

Notre collègue peut donc réintégrer son service et se présenter sur notre liste pour les élections du Comité Social d’Administration.

Mais au moment de déposer la liste, on nous apprend qu’un nouvel arrêté d’exclusion vient de lui être notifié, sans nouveau motif, et qu’il est donc inéligible !

Il est évident que ce second arrêté d’exclusion n’a pas d’autres motifs que d’empêcher notre collègue de figurer sur notre liste aux élections du Comité Social d’Administration.

En plus de l’acharnement contre un agent, cette pratique dénote une forme grave de répression anti-syndicale.

Fin 2020 déjà, la présidence de l’université d’Évry avait refusé illégalement à SUD Éducation l’accès aux listes de diffusion de l’université, malgré de nombreuses relances de notre section, puis de notre fédération nationale, et enfin d’un avocat. Nous avions dû, là aussi, saisir le tribunal administratif. Un an et demi plus tard, nous avions eu gain de cause.

L’acharnement contre les agents et le manque de respect du droit du travail et du droit syndical doivent cesser à l’université d’Évry.

Les salarié·es de l’université d’Évry doivent être respecté·es.

Leurs droits doivent être sauvegardés et défendus.

Grève des agents au lycée Rosa Parks

Grève des agents techniques du lycée : ménage, cuisine, réparations, jardin…
Pourquoi sommes nous en grève ?

  • Depuis la rentrée, il manque 10 agents d’entretien des locaux sur 29,
    qui ne sont pas remplacés. Cela entraîne une surcharge de travail
    importante et un épuisement physique et psychique, tels que des
    troubles musculo-squelettiques.
  • Une organisation autoritaire du travail : modification des horaires sans
    concertation, travail le samedi imposé sans concertation et sans raison,
    ce qui entraîne un mal-être au travail.
    Face au mépris de la direction du lycée et de la région île de
    France présidée par Valérie Pécresse, nous sommes en grève
    pour faire respecter nos droits et notre dignité.
    Après deux jours de grève jeudi 9 et vendredi 10, nous vous rappelons que nous ne
    sommes pas payés lorsque nous sommes en grève, un sacrifice supplémentaire.