Étiquette : aesh
STAGES SYNDICAUX 2025-2026

La saison des stages est ouverte !
- Je souhaite m’inscrire à un stage !
- Décembre 2025
- Janvier 2026
- Mars 2026
- Avril 2026
- Mai 2026
- Juin 2026
Je souhaite m’inscrire à un stage !
Adhérent.e à Sud Educ 91 et intéressé.e par un stage ? Contactez nous par mail, en nous précisant le(s) stage(s) qui vous intéresse(nt) ainsi que votre nom et prénom, et nous ferons la demande auprès de la fédération.
contact.sudeduc91@zaclys.net
Conditions de remboursement (transport et logement le cas échéant)
Jusqu’à 3 adhérent·es par syndicat hexagonal et jusqu’à 2 adhérent·es pour les syndicats d’Outre Mer, la fédération rembourse 100% des déplacements, 80€ par nuit et par
personne sur présentation d’une facture d’hôtel, pas de frais de bouche.
Justification auprès de la hiérarchie
Vous trouverez dans le guide à partir de l’annexe 2 (page 18) tous les courriers types, selon votre statut pour déclarer votre participation au stage à votre direction. Cette déclaration doit être faite au minimum 1 mois avant la date du stage.
Cette déclaration peut être refusée pour des « nécessités de service », mais doit être explicitement justifiée par la direction. Contactez nous en cas de doute à ce sujet.
Les stages
Décembre 2025
4 décembre : se défendre juridiquement niv.1.
5 décembre : se défendre juridiquement : les recours niv.2
10 décembre : formation de formatrices sur les conditions de travail
Janvier 2026
7,8 et 9 janvier 2026 : stage école inclusive à Toulouse
15 janvier : stage juridique et santé
Mars 2026
19 et 20 mars : stage écologie
23 au 27 mars : stage lutte contre les LGBTQIA+phobies à Ligourne (Limousin)
Avril 2026
1 au 3 avril : stage antiracisme
Mai 2026
21 et 22 mai : stage militer dans le premier degré à Paris ou Lyon
du 27 au 29 mai : stage pédagogies émancipatrices à Marseille
Juin 2026
4 et 5 juin : stage « militer en LP » à Paris (à la Grange aux belles)
à très vite en stage !
Violences sexistes et sexuelles dans l’Education nationale, pas de double peine pour les victimes
- Les victimes subissent déjà des conséquences très importantes dans leur vie de tous les jours…
- … Et les victimes doivent en plus faire face à une administration maltraitante
- Pour SUD éducation, ces situations sont inacceptables
- Face aux violences sexistes et sexuelles au travail, SUD éducation revendique :
- Quels sont mes droits en cas de VSST ?
Au moins deux femmes sur cinq affirment avoir subi des violences sexistes ou sexuelles au travail (VSST) et une femme sur cinq déclare avoir subi des comportements à caractère sexuel sur son lieu de travail (enquête Genese 2021). Au sein du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR), ces chiffres sont sans doute encore loin de l’ampleur des VSST : dans une enquête réalisée par SUD éducation en 2024, 60% des sondé·es affirmaient avoir déjà été victimes de VSST.
Ces violences comprennent des insultes, des discriminations, du harcèlement, des menaces, du chantage, mais aussi des agressions physiques et sexuelles.
Dans le cadre du travail, la précarité constitue un facteur supplémentaire de vulnérabilité face aux violences de genre. On sait également que les femmes racisées, handicapées et les personnes LGBTQIA+ sont davantage exposées aux violences sexistes et sexuelles au travail comme ailleurs.
Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale et de l’ESR ne répond toujours pas à ses obligations de prévention et de protection des victimes. SUD éducation dénonce la victimisation secondaire au sein du ministère,c’est-à-dire l’ensemble des violences des institutions et des professionnel·les sur des victimes lors du traitement de VSS lorsqu’iels font preuve d’incrédulité, de condescendance, qu’iels véhiculent des propos sexistes, ou refusent tout simplement de prendre en charge ces violences et les nient.
Les violences au travail s’inscrivent dans un continuum de violences au sein duquel le personnes les plus exposées à ces violences sexistes et sexuelles sont celles qui subissent d’autres formes de discrimination liées à leur âge, leur origine, leur religion réelle ou supposée (75 % des agressions islamophobes visent des femmes), leur identité de genre (85 % des personnes trans sont agressées au cours de leur vie), leur situation de handicap (80 % des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences) et/ou leur orientation sexuelle (plus de 60 % des agressions LGBTIphobes sont commises par des hommes cis).
Les victimes subissent déjà des conséquences très importantes dans leur vie de tous les jours…
Être victime de VSST c’est avoir sa santé altérée
95% des victimes de VSS estiment que les violences ont eu un réel impact sur leur santé mentale (ENVEFF, 2003). Le fait d’avoir subi des violences sexuelles multiplie notamment par 26 le risque de faire une tentative de suicide.
Être victime de VSST, c’est être précarisé·e
Le coût moyen des frais d’avocats pour une victime d’agression sexuelle est de 4000 euros et de 6000 euros pour une victime de viol (Fondation des femmes). À ces frais juridiques, il faut ajouter les coûts d’accompagnement psychologique et les arrêts maladie. Le jour de carence ainsi que l’indemnisation à seulement 90% du traitement indiciaire pendant les 3 premiers mois de l’arrêt maladie (contre 100% auparavant) diminuent les revenus des victimes.
Être victime de VSST, c’est travailler dans des conditions dégradées
40 % des sondé·es se sont déjà senti·es mal au travail suite à des VSST et ont eu recours à des stratégies d’évitement de leur agresseur (Enquête SUD éducation 2024). Les victimes de VSST ne doivent pas avoir peur au travail. Elles doivent être soutenues et accompagnées.
… Et les victimes doivent en plus faire face à une administration maltraitante
SUD éducation accompagne et assiste des victimes face aux manquements répétés du ministère. En voici quelques exemples :
| Manquements du ministère | Pourtant, le ministère a des obligations |
| Refuser de reconnaître les VSST | Les agissements sexistes, le harcèlement, les agressions sexuelles sont des délits. Le viol est un crime. Toutes les hiérarchies et les personnels de l’administration doivent être formé·es (circulaire du 9 mars 2018) |
| Faire la sourde oreille / ne pas répondre aux signalements | L’administration doit prendre toutes les mesures concrètes pour protéger la victime et arrêter les violences (circulaire du 9 mars 2018) |
| Présenter les VSST comme des conflits et proposer une médiation | Les modes alternatifs de résolution des conflits en cas de violences, y compris la médiation et la conciliation sont interdits (Convention d’Istanbul de 2011). |
| Considérer que la victime doit porter plainte / que l’administration ne peut rien faire tant qu’une enquête judiciaire est en cours | Les procédures juridiques et les procédures disciplinaires de l’employeur sont deux démarches différentes et sont menées en parallèle (circulaire du 9 mars 2018) |
| Ne pas lancer d’enquête interne | C’est une obligation pour l’administration de procéder à une enquête interne, c’est-à-dire une investigation en tant qu’employeur, dans les délais les plus brefs (circulaire du 9 mars 2018) |
| Bâcler l’enquête interne | L’administration doit rechercher tous les éléments permettant d’établir des agissements fautifs de la part de ses agents (CAA Douai, 05/07/2005, n°04DA0055) |
| Choisir des enquêteurs non-formés ou mal formés | L’administration doit s’assurer « que les enquêteurs présentent les garanties de compétence et d’impartialité requises ». Les enquêteur·euses doivent être formé·es. (Défenseur des droits, 20 avril 2020) |
Ces manquements sont systémiques. 83% des personnes qui se sont tournées vers leur hiérarchie suite à des violences sexistes et sexuelles considèrent qu’elles n’ont pas été aidées, et une personne sur deux n’a eu aucune réponse lorsqu’elle a écrit un signalement dans le registre RSST sur des violences subies (enquête SUD éducation 2024). L’administration est responsable de ces atteintes aux droits des personnels.
Les victimes de violences sexistes et sexuelles ont des droits, la plupart sont inscrits dans la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique : elles disposent d’un droit à l’information sur les violences, leur qualification juridique et leur prise en charge par l’administration, d’un droit à une orientation et un accompagnement, notamment financier, dans les procédures juridiques, d’un droit à un accompagnement médical et une prise en charge des frais afférents. En outre, les victimes ont droit à la protection fonctionnelle : droit fondamental qui assure une protection à tout·e agent·e public·que. Ils doivent être explicités aux victimes par les cellules d’écoute qui existent aujourd’hui dans chaque académie.
Pour SUD éducation, ces situations sont inacceptables
SUD éducation accompagne régulièrement des victimes dont les droits ne sont pas respectés. Certaines victimes doivent continuer à travailler avec leur agresseur. D’autres ont dû prendre en charge leurs frais juridiques après avoir été agressées sur leur lieu de travail. Ces comportements participent à maintenir l’omerta sur les violences sexistes et sexuelles et à faire taire les victimes. Trop de collègues doivent se mettre en arrêt maladie pour ne plus avoir à supporter des conditions de travail dégradées suite à des VSST. Ces violences et ces manquements sont d’autant plus forts quand les victimes sont des personnes LGBTQIA+, racisées ou handicapées.
Être victime de VSST au sein du ministère de l’Education nationale signifie subir une double peine. Celle d’être victime des VSST dans un premier temps et celle de faire face à une administration maltraitante. Pour SUD éducation, le ministère de l’Education nationale et de l’ESR doit croire les victimes, les protéger et les accompagner. Il doit de toute urgence déployer des moyens pour rendre les droits des victimes de VSST effectifs.
Face aux violences sexistes et sexuelles au travail, SUD éducation revendique :
- de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles, et d’accompagner et protéger les victimes ;
- l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique et de la convention d’Istanbul ;
- l’abrogation du jour de carence, qui pénalise financièrement les victimes de violences sexistes et sexuelles ;
- le retour à une indemnisation à 100% du traitement indiciaire pendant un arrêt maladie.
Quels sont mes droits en cas de VSST ?
En tant que victime je peux et j’ai le droit de :
- remplir le registre santé et sécurité au travail, le registre danger grave et imminent ou une déclaration d’accident de service ;
- saisir la médecine du travail ;
- demander la protection fonctionnelle qui peut prendre diverses formes : assistance juridique avec possibilité d’une prise en charge de certains frais d’avocats dans le cadre de poursuites judiciaires, prise en charge médicale, accompagnement psychologique et administratif, etc…
- informer le procureur dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale
- porter plainte ;
- saisir le Défenseur des droits
- me faire accompagner par un syndicat SUD éducation
Cet article en tract




La brochure Sud Éducation la plus récente concernant les VSST et le violentomètre de solidaires
https://www.sudeducation.org/wp-content/uploads/2023/11/Borchure-VSST-novembre-2023_compressed.pdf
5 avril : Continuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !
Depuis un an, les mobilisations des AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces journées d’action, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.
Les AESH aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes mais le ministre reste sourd à leurs revendications. Elles et ils contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministère poursuit son attitude méprisante en leur imposant :
- la précarité, un salaire insuffisant et des temps incomplets qui les contraignent au cumul d’emploi ;
- les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
- la perte de sens de leur métier, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.
- le manque de reconnaissance par l’institution.
La journée de lutte pour les droits des femmes le 8 mars a été l’occasion de rappeler que 92% des AESH sont des femmes. La précarité, qui leur est imposée, contribue aux inégalités salariales dans l’Éducation nationale et à leur dépendance financière. Le sort qui leur est réservé s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation des personnels de la Fonction publique. L’obtention d’un statut pour les AESH serait une victoire pour l’ensemble des personnels du service public d’éducation.
Leurs revendications sont plus que jamais légitimes. L’intersyndicale nationale FSU, CGT, SUD-Solidaires, SNALC et SNCL appelle les AESH à une nouvelle journée d’action le mardi 5 avril et à se mobiliser massivement par la grève et la manifestation pour :
- augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière,
- leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;
- abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction publique, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
- donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
- recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins.
C’est pourquoi l’intersyndicale appelle à poursuivre ce mouvement avec l’ensemble des personnels
pour obtenir la satisfaction des revendications des AESH. Elle appelle à faire du mardi 5 avril une
grande journée nationale de grève et de mobilisation dans les départements et académies.
En Essonne, l’intersyndicale FSU, CGT, SUD et la FCPE appellent à se rassembler à Évry, place des terrasses de l’Agora à 10h, puis à rejoindre la manifestation parisienne de l’après-midi.
Les assemblées générales doivent être l’occasion de débattre pour renforcer la mobilisation dans l’action commune la plus large possible et construire, à l’instar des AESH du 94 en grève illimitée contre le PIAL,le rapport de force nécessaire qui permettra de gagner sur les revendications.
Des mesures et des moyens immédiats pour l’éducation en Essonne
